Herman-Régis Nzoundou Bignoumba, directeur général de cette structure publique, rassure après la polémique née suite au transfert à la CDC des titres fonciers de l’Etat.
Le Conseil des ministres a entériné le 2 octobre dernier, le projet de décret portant transfert, à «titre gracieux» à la Caisse des dépôts pétroliers et consignations (CDC), des titres fonciers appartenant à l’Etat gabonais. Aussitôt après cette annonce, une polémique est née selon laquelle la CDC va brader le patrimoine de l’Etat. Faux, répond Herman-Régis Nzoundou Bignoumba, directeur général de cette institution publique engagée dans des projets à fort impact social dans le pays.
«Il ne s’agit nullement pour le gouvernement de brader le domaine foncier de la République gabonaise», affirme le DG de la CDC. «L’Etat transfère dans le bilan d’une entité d’Etat, les titres fonciers portant la mention « République Gabonaise », à l’exception de ceux affectés à un service public», ajoute-t-il. Selon M. Nzoundou Bignoumba, les titres fonciers appartenant à d’autres entités publiques et à des privés ne sont pas transférés à la CDC. Tout comme les terres non attribuées qui restent dans le domaine de l’Etat.
«Les 1534 titres fonciers dont il est question ne peuvent et ne doivent pas être confondus ni avec le domaine public, ni avec le domaine privé de l’Etat», précise-t-il. Selon le gouvernement gabonais, ce transfert devrait permettre à la CDC de pouvoir lever des fonds sur le marché national et international pour le compte de l’Etat. Ce, en vue du financement des projets de développement au bénéfice des populations gabonaises.
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