Les conclusions de l’atelier sur le Programme d’investissement de la Formation Professionnelle et l’Enseignement Technique sont connues. Plusieurs recommandations ont été faites, parmi lesquelles une réforme profonde de l’Agence Nationale de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ANFPP).
Madeleine E. BERRE, Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle, chargé du Dialogue Social, a officiellement clos ce 18 octobre 2019, l’atelier sur le Programme d’investissement de la Formation Professionnelle et l’Enseignement Technique.
Plusieurs recommandations ont été faites. La première a trait à l’ANFPP. Les participants ont « vivement » recommandé une « réforme dans le fond, de l’Agence Nationale de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ANFPP) », afin de l’adapter à la vision d’une formation qui réponde aux besoins et aux réalités du marché de l’emploi.
Parlant de concordance entre formation et marché de l’emploi, les acteurs des secteurs public et privé ont participé aux travaux et ont « présenté les métiers que nécessitent leurs structures, afin de mieux accompagner le Gouvernement et favoriser la réussite de cette initiative« .
Les participants ont aussi proposé, concernant les contenus pédagogiques, une action coordonnée avec l’Institut Pédagogique National (IPN) chargé de la rédaction des curricula, qui devra étendre son champ d’actions dans l’Enseignement supérieur et technique.
Enfin, dans le volet financement, les participants ont suggéré « une gestion transparente et raisonnable du Compte d’Affectation Spéciale de la Formation Professionnelle, qui est financé par prélèvement d’une taxe dans le secteur privé« .
Toutes ces recommandations ont été consignées dans un document officiellement remis au Ministre de l’Emploi afin d’être transmis aux plus hautes autorités.
Pour rappel, ouvert le 17 octobre 2019, cet atelier avait pour but de permettre au Gouvernement d’avoir une feuille de route complétée par tous les acteurs notamment l’administration centrale et technique, les acteurs du secteur privé et les bailleurs de fonds et définir les différents métiers et les filières de formation, en fonction des besoins réels actuels et futurs, garantissant ainsi une meilleure employabilité des jeunes à l’issue de leur formation.
Cela entre en droite ligne avec la vision du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui estime que «envoyer nos jeunes dans des filières générales qui n’offrent pas suffisamment de débouchés et d’alternatives sur le marché du travail est criminel».
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