Une pluie de réactions tombe de partout pour s’insurger contre l’attitude irresponsable et rétrograde du député Français, Bruno Fuchs
Interpellant le ministre des Affaires étrangères de son pays, Jean Yves LeDrian, Bruno Fuchs a affirmé que le Chef de l’Etat (gabonais) n’était plus en mesure de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé.
Le député du MODEM a voulu savoir si les institutions du Gabon fonctionnent correctement, c’est-à-dire si c’est toujours Ali Bongo lui-même qui est aux commandes de l’Etat gabonais.
Le député français Bruno Fuchs estime qu’il est le seul garant de la constitution de la république donc des accords de cooperation, signés entre les deux pays.
Au Gabon, on dénonce avec fermeté ces allégations visiblement nostalgiques du printemps colonial de Bruno Fuchs, un député français proche des oppositions africaines.
Des propos qualifiés de « sortie de piste éhontée » par Eric Dodo Bounguendza, Secrétaire Général du PDG, d’autant que le Président Ali Bongo a recouvré la plénitude de ses capacités et exerce au quotidien l’autorité suprême de l’Etat.
Une intrusion maladroite de ce « communicant très actif en Afrique » dans les affaires gabonaises. Les propos qui visiblement visent à « déstabiliser la clef de voûte » des institutions gabonaises, sont un coup d’épée dans l’eau.
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