David Maraga a envoyé une correspondance au président pour demander la dissolution du Parlement parce qu’il ne compte pas assez de femmes.
Selon la BBC, le président de la Cour suprême du Kenya, David Maraga, a envoyé une correspondance au président de la République, Uhuru Kenyatta, pour demander la dissolution du Parlement. Motif : le Parlement ne compte pas suffisamment de femmes. M. Maraga y écrivait notamment que le fait de ne pas avoir plus de femmes parlementaires était contraire à la Constitution et équivalait à une discrimination à l’égard de celles-ci.
La Constitution kényane dispose qu’un groupe de femmes ne peut pas occuper plus de deux tiers des sièges au Parlement. Toutefois, les femmes occupent beaucoup moins que les 116 sièges obligatoires dans le Parlement de 350 membres. La nouvelle loi fondamentale au Kenya a été introduite en 2010, et la règle des deux tiers de femmes aurait dû être promulguée dans les cinq ans.
David Maraga affirme que le Parlement a soit échoué, soit négligé de promulguer la législation nécessaire à la mise en œuvre de la règle du genre, malgré quatre décisions de justice en ce sens. Par conséquent, il est maintenant légalement tenu de conseiller au président de dissoudre le Parlement. De son côté, le président du Parlement, Justin Muturi, a déclaré que cette option était irréaliste.
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