Algérie : Les manifestants désormais dirigés vers Gaïd Salah
Pour la 10e fois consécutive, les Algériens ont battu le pavé le 26 avril 2019.
Pour la 10e fois consécutive, les Algériens ont battu le pavé le 26 avril 2019.
Pour le 10e vendredi consécutif, les Algériens seront dans la rue.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, de nombreux chefs d’institutions ont perdu leur poste en Algérie.
Issad Rebrad, patron du groupe Cevital, fleuron de l’économie algérienne, a été arrêté dans le cadre d’une enquête pour corruption.
La rue maintient la pression en Algérie. Il apparaît de plus en plus un bras de fer entre les manifestants et l’armée.
Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a présenté mardi 16 avril 2019 sa démission au Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a indiqué l’agence officielle de presse algérienne, APS.
La date de la présidentielle en Algérie, prévue le 4 juillet 2019, ne passe pas. Des maires annoncent qu’ils vont la boycotter.
La rue continue de gronder en Algérie. A l’occasion du 8e vendredi de protestation, des milliers d’Algériens ont réclamé le départ du président par intérim et de tout le système de Bouteflika.
Le chef du bureau de l’agence de presse, dont le titre de séjour était arrivé à échéance le 28 février, n’avait plus d’accréditation depuis la fin de l’année dernière. Il a quitté le pays le mardi 9 avril 2019.
Pour la grande muette, c’est la seule issue de sortie de crise.