Ils sont morts au cours d’une attaque perpétrée le 30 juillet par des personnes non identifiées dans la ville de Sibut.
Trois journalistes russes sont mort lundi dans la ville de Sibut. Ils ont été enlevés par une dizaine de personnes enturbannées et ensuite tués. Ces personnes, selon des sources sur place, parlaient la langue arabe. Les journalistes en question étaient au service d’une télévision privée en Russie.
Selon le député de Sibut, Marcelin Yoyo, losrque les trois hommes à bord d’un 4×4 conduit par un centrafricain ont pris la route de Sibut, ils ont été intercepté par les forces de sécurité.
Celles-ci ont exigé qu’ils retournent parce qu’il faisait nuit, mais les journalistes ont refusé. Au moment de leur mise à mort, le conducteur du vehicule s’est échappé.
Il a informé les autorités plusieurs heures après la mort de ces journalistes. Une enquête a été ouverte pour retrouver les coupables. Les autorités soupçonnent fortement les éléments des ex-seleka.
Car quelques jours avant ces assassinats, les soldats russes ont tué un centrafricain dans la localité de Damara. Ce centrafricain, à en croire des sources, serait proche des ex-séléka. L’assassinat des journalistes russes serait donc une vengeance de la part des rebelles.
Les autorités centrafricaines et l’ambassadeur de Russie en Centrafrique ont condamné ces assassinats. L’ambassadeur a entamé une procédure pour rapatrier les corps des trois journalistes en Russie.
Reporters Sans Frontières (RSF) exige des autorités centrafricaines une enquête et que la lumière soit faite sur cette affaire.