Depuis le retrait de l’armée française de la Centrafrique ajoutée à l’attitude de plus en plus timorée de la Minusca. Le président Faustin Archange Touadera n’a pas tardé à se trouver de nouveaux alliés. Qui sont dans un premier temps les capitaines d’industrie russes.
Ce n’est un mystère pour personne et il est établi que toutes manifestations d’intérêt de cette nature et de cette envergure reçoit forcément la bénédiction du Kremlin, c’est-à-dire de Vladimir Poutine lui-même. C’est donc ainsi que l’on a vu débarquer à Bangui en juillet 2017 une escouade de plus de cent instructeurs russes.
Une autre certitude ici qui est une véritable palissade est que le FSB régente tout. Par le clinquant et le scintillement éblouissant du diamant centrafricain la Kalinka Malinka est partout présente à Bangui.
Trouvant ingénieux de ne plus dépendre d’une seule puissance et surtout que certains des nouveaux alliés sont plus accommodants et peu enclin à se préoccuper de vils et des inutiles balivernes et babioles appelées démocratie et autres droit de l’homme. Le président Faustin Archange Touadera trouvera en la Chine un partenaire idéal et extrêmement généreux.
Ne jouant pas à ôtes toi que je m’y mette. Les chinois manoeuvriers et espiègles comme pas deux font faire dans un subtil jeu d’équilibre pour enfin s’imposer à la table de décisions.
Ce sont eux qui ont poussé le président centrafrain à saisir le conseil de sécurité des nations unies pour une levée immédiate de l’embargo sur les armes le 05 juin dernier malgré le véto de la France et des états unis d’Amérique.
Pendant que l’on dispute résolutions et sanctions à Genève et à New York. Les navires voguent sur les flots chargés de cargaisons d’armes destinées à la RCA. Alléchée par l’odeur du brut. La compagnie pétrolière chinoise Shaanxi petroleum internationale est déjà présente dans la province de Vakaga qui est toujours sous le contrôle et la coupe absolue des ex seleka devenus FPRC.
Les ramifications chinoises à l’instar des contorsions et les reptations de la célèbre danse populaire du SHI que l’on nomme aussi danse du lion ouvrent un nouveau front dans cette république centrafricaine déchirée et meurtrie par sa richesse. Son sort et l’avenir de sa jeunesse se jouent loin des bords de l’oubangui.
De l’Oural à la Seine et en passant par le yang tsé kiang. De qui sera-t-il l’affluent?