Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a rassuré sur les antennes de Rfi le 12 avril que l’accord n’est pas impacté par la destitution de son homologue soudanais.
De nombreux Centrafricain craignent que la chute du président soudanais Omar El Béchir ait un impact sur l’accord de paix signé entre les groupes rebelles et le gouvernement Centrafricain, le 6 février à Khartoum au soudan.
Interrogé sur la question par les confrères de RFI vendredi, le président centrafricain Faustin Archange Touadéra s’est voulu rassurant. Le chef de l’État a fait savoir que l’accord ne sera pas fragilisé car c’est l’Union Africaine et la CEAC (communauté des États de l’Afrique centrale) qui en sont les garants.
D’après lui, le président El Béchir n’était pas garant de cet accord même s’il s’est impliqué et à pris part aux assises ayant donné lieu à sa signature. Il rappel d’ailleurs que le texte dans son préambule précise qui sont ses garants à savoir les institutions cité haut.
Les ministres centrafricains issus des groupes armés ont également abondé dans le même sens que le chef de l’État. Ils sont unanimes que l’UA et la CEAC sont les garants de l’accord de paix de Khartoum.
Cependant, Abdoulaye Hissène, chef militaire du FPRC , une branche de la séleka qui tient plus d’un tiers du territoire Centrafricain n’est pas de cet avis. Celui qui est aujourd’hui membre du gouvernement fait savoir qu’Omar el-Béchir était le garant moral de cet accord. Par conséquent sa chute peut changer la donne.
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