Selon l’AFP et Reuters, la Cour Pénale Internationale (CPI) a été saisie afin d’ouvrir une enquête en application de l’article 14 du statut de Rome, aux fins de dénoncer plusieurs crimes commis dans le contexte des élections présidentielles par les partisans du candidat Jean PING. Un collège de défense a été mandaté, constitué d’avocats au barreau de Paris, et du Gabon. Ces pointes de la justice internationales se démarquent bien de la françafrique.
La requête s’appuie sur une série d’éléments faisant apparaître la commission de crimes contre l’humanité, en l’espèce des actes de privation grave de liberté, et de persécution, ainsi que des propos incitant à la commission de crimes de génocide.
Le Gabon aurait demandé à la Procureur près de la Cour pénale internationale d’ouvrir une enquête et d’envoyer dans les plus brefs délais des enquêteurs sur place. Ceux-ci auront pour mission de constater les crimes déjà commis et de prévenir dans un proche avenir la survenance d’actes de déstabilisation du pays et de recours à la violence.
Parmi les éléments qui pourraient être versé au dossier, figurent les propos publics de Jean Ping qualifiant certains gabonais de cafards et de rats, qu’il nettoierait. De nombreux analystes s’accordent sur la non spontanéité des violences post électorales au Gabon. Elles ont suivi l’annonce des résultats provisoires de la Commission Electorale (CENAP).
Selon certaines sources, Jean PING a planifié de brûler les supermarchés, ports et ponts de transit afin d’affamer les populations et les faire descendre dans la rue. S’il n’était pas élu, ses partisans affirment vouloir brûler des édifices publics notamment des établissements scolaires.
Le 27 août dernier, jour de vote, de nombreux partisans de Jean PING ont empêché des gabonais d’origine étrangère d’effectuer leur devoir civique.
La police a saisi dernièrement d’importants stocks d’armes. Des uniformes militaires ont été saisi auprès d’un ressortissant malien, au QG du leader de l’opposition et au domicile de Monsieur Bertrand ZIBI.
Il semblerait que la justice se chargera de faire payer l’ensemble des acteurs de leurs crimes: des financiers, en passant pas les informaticiens et les fournisseurs de téléphones satellites.
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