Le Président Français, Emmanuel Macron se dit très heureux d’être dans la capitale sénégalaise. C’est pour co-présider avec le président Sall, la troisième conférence internationale de financement du partenariat mondial pour l’éducation, ce vendredi.
« Je dois le dire : il n’y avait pas d’autre choix. L’engagement pour l’éducation ce n’est pas un choix qu’on peut faire ou pas », a dit Emmanuel Macron. En réalité, il a soutenu qu’il exprime une joie immense d’être à Dakar pour participer à cette rencontre axée sur un sujet aussi important.
« C’est une nécessité contemporaine. Parce qu’aujourd’hui, le véritable défi face à nous c’est celui de l’éducation », a-t-il ajouté. Selon le chef de l’Etat français, l’éducation reste l’unique réponse face aux nombreux périls qui s’abattent sur nos sociétés. « Nous voyons partout des risques dans nos sociétés. L’obscurantisme avec le fondamentalisme religieux qui décide que nos jeunes filles ne doivent pas aller à l’école. Le risque du terrorisme que nous avons vécu, le risque de voir parfois de véritables bombes humaines dans nos sociétés continuer à se déployer. Face à l’obscurantisme, au discours de violence, il n’y a qu’une réponse, c’est l’éducation », a-t-il déclaré sous les vivats du public.
Compte tenu de tout cela, Macron pense que « l’éducation reste la condition de la sécurité, de la stabilité du développement durable, du progrès dans nos sociétés et la possibilité de chacun à choisir sa vie et d‘avoir des sociétés libres ».
Dans cet ordre d’idées, il a fait comprendre aux nombreux experts que la France s’est engagée pleinement dans le combat pour apporter son soutien aux pays africains. « Aujourd’hui, nous avons besoin d’un engagement ferme et concret d’atteindre ces 3.1 milliards d’euros (1550 milliards FCFA) pour notre partenariat mondial pour l’éducation. La France va plus que multiplier son propre engagement par 10. Nous allons porter à 200 millions d’euros notre engagement pour le Pme », argumente t-il dans son discours.
En conséquence, il invite les dirigeants africains à faire de l’éducation des jeunes filles une priorité. « Nous devons mettre l’accent sur l’éducation des jeunes filles. Partout où on veut promouvoir l’obscurantisme, faire reculer la démocratie », a-t-il martelé.
Il est d’avis que c’est une démarche pour combattre les valeurs, avant de rappeler que « ce sont nos jeunes filles qu’on sort de l’école ».
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