Economiste de formation, le professeur Daniel Ona Ondo, président de la commission de la Cemac est confiant dans la facilitation des exportations des produits des industriels installés dans la zone économique de Nkok, située à 27 kilomètres de Libreville (Gabon). Il a égrené les principaux critères d’écoulement de leurs produits vers les marchés de la CEMAC et de la CEEAC.
Le mardi 22 janvier, l’homme qui voit plus loin que le seul marché de la CEMAC, s’est rendu dans le site de Nkok accompagné d’une délégation d’experts de douane et de fiscalité. En technicien maîtrisant bien les dossiers dont les incidences positives viendraient de deux marchés contenant respectivement 40 millions et 110 millions de consommateurs, il s’est voulu rassurant pour le climat d’affaires appelé à mieux se porter.
La circulation des produits made in Nkok n’implique pas seulement la volonté des producteurs, avant d’en préciser les critères. D’abord l’accord des agréments aux produits industriels originaires des pays membres. Ensuite, la réduction drastique des taxes douanières et fiscales. De même que la CEMAC est un modèle à féliciter parce que le mieux abouti.
Reste que la promotion des marchés nationaux et la coordination des programmes de développement pose la question aujourd’hui des principales réalisations de la CEMAC.
Les fondamentaux monétaires sont-ils solides ? Les taux d’intérêt vont-ils baisser ? La croissance est-elle partagée ? Des centaines d’industries de transformation de bois, la fabrication des fers à béton, de l’eau minérale pourraient-ils industrialiser les économies sans régler le programme de l’infrastructure et de l’eau ? La vraie révolution commence par là !
Le patriotisme des Etats entrave-t-il la libre circulation ou alors Nkok a-t-il les moyens de ses ambitions dans ce secteur stratégique ?