En marge du Gabon Wood Show les 24 et 25 juin derniers, Forest Stewardship Council (FSC) a organisé deux conférences d’information. Il s’agissait pour l’organisme de certification d’expliquer le bien-fondé de la certification FSC en vue d’une gestion durable et responsable des forêts.
La première visait à expliquer ce qu’est une certification FSC, tandis que la deuxième visait à montrer comment obtenir la certification. Toutes visaient les étudiants, les entreprises de gestion forestière et de transformation du bois, les opérateurs économiques de la Zone économique spéciale de Nkok (ZES) et tous ceux intéressés par une introduction générale à la certification.
Pour l’animation des conférences, le responsable des Normes FSC Willy Lawyer, la directrice régionale Afrique de NEPCon Sandra Razanamandrato, la Coordonnatrice du programme d’appui à la filière forêt-bois (PAFFB), Nathalie Nyare Essima.
Ils ont exposé sur les diverses normes de certifications et les types de certifications FSC, la démarche à adopter en vue de l’obtention d’une certification, le programme d’appui à la filière forêt-bois, ainsi que sur le programme de promotion de l’exploitation certifiée des forêts (PPECF) et les opportunités d’accompagnement technique et financier des entreprises engagées dans la certification FSC.
«Les forêts sont gérées de façon à assurer le maintien du couvert forestier à long terme, et à préserver la biodiversité. Plus précisément, elle garantit que les plans de gestion sont élaborés de façon à protéger les espèces menacées via des processus obéissant à une démarche responsable», ont-ils assuré, avant de relever que «la certification FSC ne pourrait jouer un rôle positif sans l’adhésion et l’engagement des communautés et des populations autochtones qui vivent dans la forêt et en dépendent pour leurs besoins alimentaires, religieux et culturels».
Et ce n’est pas tout, la certification ferait respecter les droits des communautés riveraines et permettrait d’octroyer de meilleures conditions de travail aux employés des concessions. Pour l’environnement, elle participe à la lutte contre le changement climatique, le braconnage, et assure la préservation de la biodiversité. Et pour le gouvernement, ce sont des recettes fiscales accrues, une meilleure qualité des produits vendus, des emplois et l’amélioration de l’image du pays à l’international. En un mot, une gestion bénéfique pour les entreprises, la protection de l’environnement et qui impacte positivement la vie des générations actuelles et futures.
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