Présentées comme la solution à l’inefficacité de l’administration, les agences publiques vont connaître une réorganisation. Le nouveau Directeur de cabinet du Président de la République, Brice Laccruche Alihanga, se penche sur la question actuellement.
L’objectif de la démarche du Directeur de cabinet est de savoir « où en est-on et quelles sont les difficultés rencontrées par ces structures. Il n’y a pas de honte à dire qu’au regard de leur fonctionnement et leur rendement, les agences ne marchent pas chez nous. Brice Laccruche Alihanga prend tout son courage entre les deux mains pour revoir en profondeur leur gouvernance.
« Le chef de l’Etat exige des résultats concrets et rapides. Aujourd’hui, nous n’acceptons plus les retards », précise Brice Laccruche Alihanga. Un nouveau rythme et une nouvelle façon de travailler s’imposent ainsi. Une rencontre avec le Directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), Alex Bernard Bongo Ondimba, a eu lieu la semaine dernière. Elle visait à discuter d’un certain nombre de points, notamment le fonctionnement et les perspectives de l’agence.
D’autres séances avec les responsables des agences publiques sont prévues dans la semaine.
Directement rattachées à la présidence de la République, les agences devraient dans les prochains jours, fournir un ensemble de documents. Ils sont liés aux différentes réalisations. Les documents comptables en font-ils partie ? Difficile à dire. N’empêche, dans les couloirs du palais, certains n’hésitent plus à parler de «contrôle» et d’«audit» concernant l’initiative du nouveau Dircab.
Les responsables de ces agences sont sous pression du Dircab qui, après échanges, pourrait prendre des mesures. Il pourra fermer les unes pour renforcer les capacités des administrations en vue de mettre en œuvre les politiques publiques.
Lors du Dialogue national d’Angondjé organisé aux mois d’Avril et Mai de cette année, on se souvient que les participants ont suggéré la restructuration de ces agences que certains considèrent souvent comme étant des ministères bis.
L’opinion diverge sur les agences publiques au Gabon, mais tous s’accordent à dire que, quelle que soit la structure, l’obligation des résultats doit être exigée. C’est afin de parvenir à cette fin que le cabinet présidentiel se penche plus particulièrement sur la question. Pour le moment, le plus important serait de parvenir à des résultats plus probants.