C’est l’ambition la plus ardente du Distingué camarade Ali Bongo Ondimba révélée par son porte-voix et directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga, agissant en missi dominici dans la province du Haut-Ogooué.
Avant d’appeler le gotha politique du PDG(Parti démocratique gabonais) à l’échelle provinciale à l’union sacrée, l’occasion était belle pour le directeur de cabinet du chef de l’Etat de lever l’équivoque.
« Je tiens à en témoigner moi-même et de manière privilégiée, monsieur le président est bien aux commandes et fermement aux commandes du pays », a-t-il rassuré.
Il n’y avait pas belle manière pour annoncer le ton et montrer aux yeux de l’opinion que le PDG respire la santé de fer, la sérénité et la confiance. Preuve que le cap est maintenu.
Parti cinquantenaire, le temps est largement passé. A ce titre, le Parti démocratique gabonais ne saurait en rester au stade d’un creuset d’expression des intérêts personnels.
Il y a nécessité de franchir un nouveau palier. Et là, Brice Laccruche Alihanga n’y est pas allé par le dos de la cuillère.
S’érigeant contre l’individualisme, il montre la direction à suivre.
« Au sein du PDG, autant que nous sommes, nous devons nous considérer comme des maillons d’une chaine qui contribue à faire de notre formation une entreprise utile au triomphe de nos idées pour le plus grand bien de notre peuple ».
Il apparait donc de toute évidence que le mariage entre PDG et le peuple gabonais en restera davantage fécond. Toute chose qui justifie « l’écrasante victoire du PDG qui a triomphé haut la main lors des dernières élections générales, législatives et locales d’octobre dernier ».
De quoi faire démentir que le pays serait à terre. Cette victoire aux allures d’une razzia, a rappelé le DC, n’aurait pas été rendue possible sans la vaste « entreprise de régénération et de revitalisation du parti engagée au congrès de 2017 à l’initiative du Distingué camarade président ».
Et comment expliquer la forte attraction qu’exerce depuis plus de cinquante (50) ans après sa création le parti démocratique gabonais autrement que par la régénération via le renouvellement des hommes et des femmes qui animent le parti à tous les niveaux, renouvellement des idées toujours plus concrètes et tournées vers l’exigence des résultats, et ensuite renouvellement des pratiques axées vers la satisfaction de l’intérêt général.
Est-ce suffisant pour dormir sur ses lauriers ? Les orientations du grand camarade Ali Bongo Ondimba sont claires quant à la nécessité de poursuivre cette entreprise de revitalisation.
« Il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier car l’adaptation et l’innovation constituent le ferment du maintien dans la durée », a déclaré l’envoyé du grand camarade.
« L’unité à la base et au niveau de la direction du parti », pense le grand camarade Ali Bongo Ondimba qui en fait une intime conviction, doivent servir de socle pour asseoir la force du parti.
Cette unité bonne pour le parti sera aussi bonne pour la patrie, car c’est le PDG qui est aux commandes au travers toute la pyramide politique allant des institutions jusqu’au terroir le plus reculé.
Cet appel à l’union sacrée s’impose comme la condition sine qua non pour permettre au PDG d’affronter les défis à venir..
Ces défis n’ont pour noms que l’exigence à plus de résultats adossée à l’observance de plus de responsabilité au niveau de la province et à l’échelle nationale pour tourner définitivement le dos aux effets d’annonce stériles.
Exaltant les vertus de l’unité et ses bienfondés, le DC s’est permis d’égratigner au passage l’opposition en lambeaux et complétement émiettée en plusieurs chapelles.
Alors ? C’est « le PGD doit qui montrer l’exemple en affichant des rangs serrés et compacts ici dans la province du Haut-Ogooué et au niveau national ».
Au PDG, doit-on se vautrer dans le confort d’être une belle machine électorale qui rafle tout sur son passage et qui s’en gargarise sans rien en faire ?
Ce n’est pas l’ambition du grand camarade Ali Bongo Ondimba pour qui l’heure est venue de voir le PDG se muer en véritable outil social.
En d’autres termes le PDG doit devenir le catalyseur des projets constructifs dans les domaines vitaux que sont l’emploi, l’accès à l’eau, l’accès au logement la santé, l’éducation, la sécurité sociale ou les retraites.
Pour remplir au mieux cette mission, il faut aller au-delà d’une simple présence sur le terrain et afficher un autre visage.
Celui d’un « PDG moteur du développement, l’aiguillon, une boîte à idées ou à projets à mettre en place sur le plan local et sur l’ensemble du territoire pour améliorer chaque jour la situation de nos concitoyens ».
Et pour joindre à l’ambition du grand camarade au sens des priorités, les urgences qui occupent le haut du pavé se posent en termes de l’accès à l’eau, la route et l’employabilité des jeunes pour rencontrer les jérémiades de l’ensemble des populations.
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