Le premier conseil des ministres du retour définitif du président Ali Bongo Ondimba a décidé de la réduction de 5 à 15% sur les salaires au-delà de 650.000frs.
Désarroi chez les syndicalistes et tremblements dans les milieux des fonctionnaires du Gabon. Depuis le vendredi 29 mars 2019, la Fonction Publique va devoir opérer des coupes selon l’esprit du communiqué final : une mesure pour dégraisser les charges ainsi que la réduction de la main d’oeuvre permanente non permanente.
Les premières informations qui filtrent font état des recommandations des principaux bailleurs de fonds et des conseils de la cour des comptes.
C’est que les mesures salutaires ne sont pas parfois comprises par le citoyen lambda lorsqu’on parle de réductions à 50% d’effectifs de la main d’oeuvre non permanente. Le refrain n’est pas nouveau, il s’adapte.
Pour certains agents, c’est la tourmente apportée à grand renfort de cris par des réformes structurelles. C’est ce qu’ils ont saisi juste après la lecture du communiqué sanctionnant la fin de la réunion. Le présent commence à avoir les couleurs d’austérité et de la souffrance. Il faut se donner plus d’espoir que d’incertitude.
La Fonction Publique ne peut pas tout faire. Les hommes d’affaires doivent être au secours de l’Etat en embauchant les jeunes diplômés et leur trouver des débouchés dans des secteurs qui échappent parfois au contrôle de l’Etat et qu’on appelle couramment secteur informel.
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