Une vaste concertation avec les chefs d’établissements, les organisations syndicales, les A.P.E et les Coopératives scolaires pour le vendredi 3 Mai 2019. Michel Menga M’Essone est sur le pied de guerre.
Une guerre dont les modalités de mise en oeuvre des réformes du gouvernement et les priorités de l’heure préfigurent que la crise qui s’est accumulée, faute de ce coeur à l’ouvrage ne doit pas se nourrir d’animosité grandissante comme on a pu le constater avec les politico-syndicalistes.
Le Ministre d’Etat instaure cette concertation avec d’abord ceux qui ont pris d’assaut la rue. Ensuite les A.P.E et les chefs d’Établissements. Pour éviter de reprendre le réquisitoire habituel, le gouvernement doit cesser de s’immiscer dans les crises internes de confédérations syndicales qui menacent de faire écrouler l’édifice et saisir de l’essentiel.
Mais tous ces invités doivent savoir qu’ils n’ont pas d’autres choix que de s’entendre correctement, pacifiquement et patriotiquement avec le gouvernement. On n’a pas besoin de réflexions insolites sur la situation du pays. L’amélioration des conditions d’apprentissages, tel est le fin mot.
Le monde éducatif doit échanger et éviter les antagonismes figés par les super-syndicalistes qui ont même échoué brillamment lors des élections législatives. Si l’application des réformes a été reportée sine die, il n’est pas impossible de trouver trace d’une quelconque collusion avec l’éloge de ceux qui dénoncent l’aspect innovant de ces réformes.
Cette concertation impose à tous d’avoir la convergence de vue. Nombre d’experts de l’Éducation Nationale insistent sur l’excellence, comment pourront-ils prendre la mesure d’un laisser-aller ou de la facilité?