Les mesures d’austérité visant la réduction du train de vie de l’Etat prises le 21 juin dernier par le gouvernement, constituent une solution idoine pour mieux redistribuer les ressources du pays.
La vice-présidente du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Patricia Tayé Zodi, a battu en brèche les interprétations erronées sur le prétendu refus du président du CLR, Jean Boniface Assele à soutenir ces mesures.
Pour Mme le ministre délégué à l’Intérieur, les propos du président du Centre des libéraux Réformateurs doivent être compris comme liés aux fondements idéologiques de son parti politique fondés sur la liberté et la réforme. Il n’a jamais dit qu’il ne soutenait plus Ali Bongo. Le président du CLR, Jean Boniface Assele, a dit que les mesures sont, certes, salutaires mais cela nécessitait que l’on se concerte, que l’on apporte en tant que parti politique la pierre à l’édifice.
Mme Tayé Zodi a fait observer que son parti politique est un allié naturel du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). De ce fait, le CLR a approuvé les mesures qu’il considère salvatrices. Il en appelle toutefois à une large concertation entre les forces vives de la Nation. Ce, dans un sursaut patriotique, nécessaire pour juguler l’actuelle crise économique.
« Cette réforme est la volonté manifeste du Président de la République en vue de mieux redistribuer les revenus pour que cela profite à tous », a précisé la vice-présidente du CLR.
Et d’ajouter par ailleurs que ces mesures visent à mieux structurer l’avenir de la jeunesse et produire un bien-être à tous les gabonais.