Un crédit de 30 millions d’euros obtenus auprès de Afreximbank sera mis à la disposition du WILF pour le développement de l’industrie du bois
L’un des problèmes majeurs auquel sont confrontées les entreprises des filières bois au Gabon est l’accès au crédit. Plusieurs sociétés locales ne parviennent pas à décoller faute de financement et d’accompagnement de la part du gouvernement.
C’est dont en réponse à ce problème que le gouvernement a décidé de lancer dans les prochains jours le Fonds Dette pour le développement de l’Industrie du Bois ou Wood Indusrtry Loan Fund (WILF). Cet organisme sera doté d’un fonds à hauteur de 30 millions d’euros.
Il nous revient que cet argent est déjà disponible. Ce, à l’issue d’un contrat de prêt signé lundi au Caire entre la Caisse des Dépôts et des Consignations du Gabon (CDC) et Afreximbank.
Le WILF aura ainsi pour mission d’encourager et accélérer le développement des entreprises filières bois installées dans la zone économique spéciale de Nkok, (ZES). Il va accorder à ces sociétés des crédits renouvelables afin de financer leur cycle d’exploitation.
Il sera question pour ce fonds d’augmenter la production de la ZES de Nkok et favoriser l’accroissement du nombre d’emplois. Les prêts seront disponibles sous forme de crédits renouvelables à court terme. Ces crédits seront destinés à une cinquantaine d’entreprises locales opérant dans le secteur du bois.
Les prêts seront compris entre 450.000 et 1.500.000 euros soit 300 millions à 1 milliard Fcfa. Les financements du WILF s’étendent sur des périodes de trois mois renouvelables pour une durée totale de deux ans.
Ils seront couverts par la garantie à la première demande de la GSEZ SA à hauteur de 20% du montant prêté. L’’Adg de la CDC Herman Nzoundou Bignoumba a indiqué que ce prêt est profitable à l’économie gabonaise. Il va permettre de renforcer la chaîne de valeur, d’augmenter de la valeur ajoutée locale, et d’accroître des devises issues des revenus des exportations.
De son côté, l’AG de la ZES de Nkok, Gabriel Ntougou a fait remarquer que la transformation est profitable au secteur privé mais également des collectivités autochtones et riveraines.
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