Au ministère du Budget et des Comptes publics, le 2 février dernier, premier samedi du mois, a été marqué du sceau de la journée citoyenne. Tradition respectée !
Munis des machettes, des brouettes, des râteaux et autres outils de ratissage, les agents de ce département ministériel agissant en citoyens à part entière ne se sont pas faits prier pour répondre à l’appel patriotique.
« Sous la houlette du ministre d’Etat, Jean-Fidèle Otando, en charge du Budget et des Comptes publics, nous nous sommes attelés à donner corps à l’appel lancé par le président de la République en 2010 visant à célébrer concomitamment une journée du drapeau et une journée citoyenne », a indiqué dès l’entame le secrétaire général du ministère du Budget et des Comptes publics, Arthur Benga Ndjeme, qui a personnellement conduit les opérations de nettoyage sur le terrain.
Pour lui, bien plus qu’un simple impératif de salubrité, les activités liées à cette journée véhiculent, des valeurs essentielles qui fondent notre société résumées dans l’hymne national, à savoir « L’unité, la concorde qui est l’unité parfaite de tous les fils et les filles du Gabon, et la fraternité qui met en exergue le sentiment d’appartenance à une même communauté ».
Interrogé sur plusieurs axes liés à cette célébration, les éclaircissements livrés par le Secrétaire Général ont mis en lumière plusieurs contours du concept de la citoyenneté longtemps méconnus du grand public.
Pour l’administration du budget, si la préservation de l’environnement reste une réalité vivante au ministère du Budget et des Comptes publics, c’est notamment parce que les agents de ce ministère restent convaincus que la citoyenneté doit en vérité se concilier avec les objectifs du développement durable prônés par le chef de l’Etat. Lesquels s’articulent autour d’un triptyque englobant un élément écologique, social et économique.
Pour ce qui est du volet économique, Arthur Benga Ndjeme a lié la célébration de cette journée à une citoyenneté responsable de sorte que l’exploitation actuelle des ressources ne puisse obérer l’effort de développement des générations futures. Une préoccupation du reste qui doit se traduire par un effort de rationalisation des ressources.
Pour mettre en exergue le pan écologique et environnemental, le secrétaire Général a fait œuvre de pédagogie, rappelant que la propreté est la règle de base de l’hygiène. Une règle d’or qui doit être d’actualité non seulement à domicile mais surtout au sein de l’administration où elle est gage de l’efficacité du service public.
En épilogue, l’avancée la plus significative que les Gabonais se doivent de savourer de la journée citoyenne initiée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est essentiellement à caractère pédagogique.
2010-2019, le temps est passé. Mais le rêve du chef de l’Etat de réveiller les consciences des Gabonais pour qu’ils s’approprient effectivement l’étoffe de véritables citoyens, acteurs et principaux artisans de leur propre destin, capables d’assurer la transformation de la cité reste bien vivant et vivace.
C’est tout le sens à donner à la pensée d’Aristote d’après laquelle : « On ne naît pas citoyen, on le devient ». A condition, bien entendu de se projeter dans l’action et de participer au développement de la cité au prix d’une conquête de soi, de ses droits et ses devoirs.
Au moment où le chef de l’Etat est en pleine convalescence, les agents du ministère du Budget et des Comptes publics sont heureux de lui donner du réconfort en donnant corps et en veillant à la stricte application de sa vision et ses orientations, a conclu Arthur Benga Ndjeme.