Opération effectuée lors du dernier recensement de la population le weekend dernier, une première dans le pays.
C’est une première au Kenya, voire sur le continent africain. En effet, à l’occasion du récent recensement de la population opéré dans le pays, les personnes inter-sexes ont été prises en compte pour la première fois. Il s’agit notamment de personnes nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux catégories du féminin et du masculin. L’objectif étant de déterminer le nombre de personnes inter-sexes dans le pays, estimé à environ 700.000.
«Obtenir des informations sur les personnes inter-sexes aidera la société à comprendre les défis auxquels nous faisons face», s’est félicitée Ruth Ryan Muiruri, fondatrice de la Société des personnes inter-sexes du Kenya. Lors du recensement, le pays a introduit une option de genre «inter-sexe», en plus des mentions «homme» et «femme». Ce, pour permettre aux Kényans inter-sexes de choisir l’identification sexuelle qui leur correspond le mieux.
A la suite d’une décision de la Haute cour de justice du Kenya, une task-force dédiée à la situation des inter-sexes a préconisé de nouvelles mesures au mois d’avril. Entre autres, l’arrêt des interventions chirurgicales sur les enfants nés inter-sexes jusqu’à ce qu’ils soient en âge de décider de leur genre.
