L’Afrique est devenue le continent mendiant qui fait toujours la marche pour vivre. Du coup, ce continent aux fabuleuses ressources puise pour être celui qu’on doit assister continuellement.
C’est une histoire politique de premier ordre, selon les termes du général De Gaulle et Félix Houphouet Boigny qui disait qu’un homme qui a faim, n’est pas un homme libre. L’aide devient un levier très puissant pour les pays aujourd’hui dits riches, mais pauvres, de corriger leur image avec leurs aides du développement.
Les africains n’ont pas encore compris que l’aide extérieure est un piège. Pis, il ne semble pas toujours acquis aujourd’hui qu’ils veulent s’en débarrasser. Le scénario est clair et simple. Pour les pays ayant le pétrole en offshore, les majors du pétrole ont tout simplement provoqué chez eux des guerres civiles afin de « privatiser » d’une manière unilatérale l’exportation.
En outre, la balkanisation a été un choix conscient certes proposé aux dirigeants africains par le pouvoir colonial, mais accepté et défendu par eux, pour de simples motifs de prestige personnel. Les faits de la colonisation sont généralement connus, mais leur interprétation est tout à fait erronée.
On ne nous a appris que l’histoire du côté du colonisateur, porteur d’une mission civilisatrice qui eut dû être une histoire de la conquête et de la pacification. Bref, la plupart de nos ressources naturelles ont été dilapidées. Les ressources financières mal gérées, la formation de nos enfants escamotée, le système éducatif africain effondré, tout cela parce qu’il n’y a pas une mentalité de gestion rigoureuse assise sur une stratégie clairvoyante du contexte international.
On évoque dans ce cas, un mis management des économies africaines, disons plutôt mal gouvernance. Voilà l’Afrique ! Triste sort ! Que devrons-nous faire pour sortir de cette pauvreté manifeste pour prétendre à un développement ? Doit-on continuer à dépendre des autres, pour reprendre la formule de Nana Akufo Addo, le président ghanéen, de passage à Dakar, lors de la conférence mondiale pour l’éducation.