Malgré l’interdiction des autorités étatiques du pays, une coalition de partis et d’associations de l’opposition a organisé samedi 2 juin à Bamako, une manifestation. C’est une façon de dénoncer déjà, les mauvaises pratiques du régime d’IBK.
« Nous sommes déterminés à ce que l’ORTM puisse être accessible à tout le monde », affirme Soumaila Cissé qui est le chef de file de l’opposition. Lui et ses camarades sont très remontés contre les agissements du régime. Pour ces opposants, le pouvoir utilise et instrumentalise les médias d’Etat. Ils l’invitent à mettre un terme au plus vite pressé ; parce que, disent-ils, trop, c’est trop.
« L’ORTM rapporte les activités de tous les partis. Quant au président de la République, il est au-dessus des partis, c’est une institution et il est normal qu’on couvre toutes ses activités », explique les responsables de l’ORTM.
« En démocratie, marcher est un droit. Mais une démocratie a des règles, des principes et des valeurs », pense de son côté Mohamed Dibassy, le vice-président du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES). « L’état d’urgence a été décrété. Donc cet état d’urgence fait que les libertés sont restreintes : la liberté de marcher, la liberté de se rassembler. Ce n’était pas une marche autorisée », tient-il à préciser.
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