LLe report des scrutins au 30 décembre prochain en Rdc a été annoncé jeudi par la Céni pour des raisons logistiques, sanitaires et sécuritaires.
Les élections générales en RDC ne se tiendront plus le 23 décembre comme prévu. La Commission électorale nationale indépendante vient de décider du report de ces scrutins de sept jours. Elles se tiendront donc plutôt le 30 décembre prochain. Corneille Nnanga évoque les raisons des difficultés logistiques, sanitaires et sécuritaires. Donc, la Ceni est dans l’incapacité d’organiser les élections le 23 décembre.
Comme raisons logistiques, la Ceni évoque le manque de bulletins de vote dans les bureaux de Kinshasa. Car les bulletins de vote ont été emportés dans les flammes qui ont ravagé l’entrepôt de la Ceni la semaine dernière. Corneille Nnanga a fait savoir que la Ceni est dans l’attente d’au moins 3,5 millions de bulletins de vote pour Kinshasa. Ceux-ci doivent être livrés par avion samedi prochain soit à la veille de la date initiale des élections.
La Céni ne dispose pas suffisamment des moyens pour repartir ces bulletins de votes dans les différents bureaux de la capitale. Rappelons ici que Kinshasa compte 24 bureaux de votes. S’agissant du motif sanitaire, la Commission a évoqué l’épidémie Ebola qui sévit dans le Nord-Est, le Nord-Kivu et l’Ituri où plus de 500 cas sont déclarés.
Par conséquent, la Ceni dit craindre une propagation de cette épidémie durant les opérations de vote. L’institution en charge de l’organisation des élections estime qu’il faut plus de temps pour prendre des dispositions qui pourront protéger les populations. Pour conclure, Corneille Nnanga a relevé les problèmes sécuritaires.
Ceux-ci concernent l’insécurité à l’Ouest de la RDC où il y a des affrontements ethniques qui ont déjà conduit à plusieurs dizaines de morts et de nombreux déplacés vers le Congo Brazzaville. Même si ce report était pressenti avec la suspension de la campagne mercredi à Kinshasa, l’opposition trouve la décision de la Ceni inadmissible.
LIRE AUSSI RDC : Le président Kabila à la manœuvre du glissement du calendrier électoral