La République démocratique du Congo (RDC) a frémi il y a quelques jours. Tout à commencer par des rumeurs et des oui dires. L’annonce autant que le contenu avait de quoi surprendre.

Par un habile jeu d’intoxication, on disait les deux leaders sur des positions diamétralement  antinomiques et presque irréconciliables.

Alors quand les entourages et les états-majors politiques des deux hommes  ont confirmé dans un premier temps leur rencontre et ensuite conforter leur vision commune en lançant un appel à une  candidature unique pour l’opposition congolaise lors des élections présidentielles prévues et attendues pour décembre prochain.

À n’en point douter, cette nouvelle a eu l’effet de prendre de court tous ceux qui s’activaient à saboter tout rapprochement entre le natif de Kasohobwe dans le Katanga qu’est  Moïse Katumbi Chapwe et Félix Antoine Tshisekedi  originaire de Kananga et  président  du puissant parti  politique de l’opposition UDPS depuis la disparition de son emblématique géniteur : Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.

Le pouvoir central à Kinshasa a toujours  craint cet axe qui pourrait amener l’ethnie Bemba rassemblée derrière Katumbi s’allier à l’UDPS soutenu en priorité par l’ethnie Luba avec son implantation et son rayonnement à travers toute la RDC.

S’il fallait une preuve supplémentaire pour édifier la crainte du pouvoir Kabila envers cette alliance. Elle se mesure par la nomination au poste de Premier ministre d’un militant de l’UDPS et depuis l’exclusion de ce dernier. Le pouvoir n’a de cesse  de s’en prendre à  Tshisekedi et à  Katumbi par des prétextes fallacieux.

La RDC est à la croisée des chemins après la gestion calamiteuse  et scandaleuse des accords de la Saint Sylvestre. Et comme  une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Les récentes concertations initiées par le président français avec les voisins immédiats et impliqués de la RDC ne sont pas de manière à rassurer.

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