L’ex-président Abdoulaye Wade demande aux Sénégalais de vandaliser, saccager et d’incendier les bureaux de votes et le matériel électorale.
Sa stratégie,c’est incendier 50 à 70% de bureaux de vote pour contraindre la Commission électorale indépendante à annuler et réorganiser ce scrutin. Mécontent de l’absence de candidature de son fils Karim Wade à la présidentielle du 24 février prochain, l’ancien chef d’État sénégalais appelle à perturber le scrutin.
Le gouvernement a réagi en dénonçant un appel à l’insurrection qui est condamnable. Il a mis en garde ce dernier. Le porte-parole du gouvernement a rappelé que l’appel à l’insurrection est puni par la loi. Et que pour le cas d’espèce, celle-ci s’appliquera dans toute sa rigueur avant de regretter que le président Wade n’honore pas son statut d’ancien chef d’Etat.
Des appels qui choquent la classe politique y compris dans son propre parti le PDS ainsi que le peuple sénégalais. Rappelons que l’ex-président est furieux de l’absence de son fils Karim Wade de la course à la magistrature suprême. Il a d’ailleurs préféré que le PDS ne soit pas représenté par un autre candidat à la présidentielle en dehors de son fils.
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