Pour de nombreux hommes du nouveau président de la République démocratique du Congo, la rencontre en marge du sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame du Rwanda, est un succès.
Pour eux, c’est un message fort envoyé en direction de ceux qui, comme lui, avaient émis de « sérieux doutes » au sujet de la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
C’est plus de deux heures que les deux personnalités ont abordé des questions de bon voisinage, de coopération entre les deux Etats.
L’essentiel est apparu aux yeux de tous pour les faits, lorsque la Ceni a proclamé les résultats provisoires et qu’il y a eu revendication auprès de la Cour Constitutionnelle des parties demanderesses. Paul Kagame et quelques chefs d’Etats ont demandé la suspension des résultats en exigeant le comptage manuel. Mais la Cour Constitutionnelle ne les a pas suivis en attendant la dite commission.
Une sorte de malentendus qu’il a fallu éclaircir, parce que datant des années du génocide au Rwanda et son lot de pillages des minerais.
Du coup, le tout nouveau Président a rencontré Federica Mogherini, responsable de la diplomatie de l’Union européenne pour le retour de l’Ambassadeur de l’UE qui n’était pas en odeur de sainteté avec le pouvoir sortant. L’objectif en vue, la réouverture de la Maison Schengen fermée en janvier 2018 par la RDC.
Félix Tshisekedi a rencontré le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres pour parler de l’avenir de la Monusco. C’est vraiment un tournant de voir qu’il n’y a pas longtemps cet orage dans le ciel d’ailleurs annonçait le pire en RDC, voici qu’avec ces rencontres palpitantes les unes que les autres, les ralliements commencent à se concrétiser pour le bonheur des voisins qui craignaient la guerre dans l’espace de ce sous-continent.