Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba prend part depuis hier au 5ème sommet Union Africaine (UA) – Union Européenne (UE) qui se tient à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre qui enregistre la participation d’environ quatre-vingts chefs d’Etat d’Afrique et d’Europe dont le président français Emmanuel Macron et la Chancelière allemande Angela Merkel, a pour thème : « Investir dans la Jeunesse, pour un avenir durable ».
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara a procédé à l’ouverture officielle du 5ème sommet, auquel prennent part plus de 80 dirigeants du monde, parmi lesquels Ali Bongo Ondimba (Gabon), Emmanuel Macron (France), Angela Merkel (Allemagne) et Mohammed VI (Maroc).
En ouvrant les travaux, le président ivoirien a appelé les jeunes à ne pas tenter d’émigrer au péril de leurs vies. Tout en leur promettant d’améliorer leurs conditions de vie. Sur un tout autre plan, Alassane Ouattara a évoqué la situation des migrants en Libye, la qualifiant de « totalement inadmissible ».
« J’appelle à nos sens de responsabilité collective pour prendre des mesures urgentes et rigoureuses pour mettre fin à ces pratiques indignes d’une autre époque », a dit Alassane Dramane Ouattara.
Au titre des enseignements, mieux encore des souvenirs à retenir de ce sommet, l’on évoque sans ambages la poignée de main historique (même si ce n’est pas la première fois) entre les présidents Gabonais Ali Bongo Ondimba et français Emmanuel Macron.
Cette poignée de main va certainement marquer les esprits du côté de Libreville. Puisque les hommes avertis voient une sorte d’adoubement de l’Elysée au pouvoir de Libreville incarné par Ali Bongo Ondimba. Le moment de ce sommet a donc été propice aux deux pays, le Gabon et la France, pour célébrer une fois encore leur vielle « amitié », c’est à travers leurs présidents respectifs Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron, au grand dame de certains opposants gabonais.
Jean Ping et ses soutiens qui contestent toujours la légitimité du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, plus d’un an après l’élection présidentielle, ont été déçus à Abidjan. Car, leur memorandum sur la situation politique du Gabon n’a pas trouvé preneur au secrétariat du 5ème sommet UA-UE. Et, ils sont rentrés bredouille à Libreville.