Au Mali, l’opposant Soumaila Cissé dénonce la politique du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Il taxe son adversaire d’un homme qui se livre à la corruption.
« Je n’étais malheureusement pas à Bamako pour participer en tant que député, mais il est évident que vu le nombre de mois qui restent, l’ambition ne doit pas être trop forte, trop grande. On peut dire beaucoup de choses, mais il faut voir concrètement qu’est ce qui peut-être fait aujourd’hui », tient à préciser l’opposant malien Soumaila Cissé.
Selon lui, il est meilleur que IBK, « il ne travaille pas, il est dans la corruption » dit-il à propos de son adversaire. « J’ai eu des résultats, j’ai géré le Mali, j’ai géré à l’international, IBK ne peut pas prétendre cela », ajoute t-il. Sur un autre aspect, l’opposant malien a fait comprendre « qu’il ne sait pas si la France constitue un obstacle pour la paix au Mali ».
Il pense que « ce sont des spéculations », a-t-il déclaré. Pour l’opposant malien, il n’est pas au sein du gouvernement pour apprécier les choses. « Je regarde les choses telles que je les vois. Mais ce qui est sûr, c’est que sans la France en janvier 2013, les jihadistes auraient été à Bamako. Sans la France, dans tout le nord, les terroristes auraient avancé avec beaucoup plus de force, ça c’est une réalité », a-t-il indiqué.
Mais, le seul obstacle, estimebt-il, c’est le gouvernement qui doit avoir sa capacité de négociation, apprécier la situation, décider si la France reste ou part.
Pour Soumaila Cissé, le bilan de IBK se résume à des voyages et à la corruption.
A titre de rappel rappel, Soumaïla Cissé est un homme politique malien, né le 20 décembre 1949 à Tombouctou (Mali). Ingénieur-informaticien de profession, il étudie à l’université de Dakar (Sénégal), puis à celle de Montpellier (France) et à l’Institut des sciences de l’ingénieur de la même ville .