A Lomé, les musulmans ont célébré la fête de la tabaski dans la douleur; Ils ont eu de la peine à tuer un bélier à cause de la crise qui sévit dans le pays.
La fête du mouton commémore la force de la foi d’Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son unique fils Ismaël (dans la tradition judéo-chrétienne, le fils à sacrifier est Isaac). Pour célébrer cette date, les musulmans ont pour consigne de sacrifier un animal, généralement le mouton.
Mais ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. « Nous sommes fatigués et nous vivons la pauvreté totale », indiqué un togolais avant d’ajouter que « les politiques ont plongé le pays dans un chaos total ». Selon lui, les musulmans togolais ne pouvaient pas se procurer d’un mouton, parce que la vie est chère.
Compte tenu de tout cela, les togolais se ruaient vers des maisons pour demander l’aumône. Ils sont nombreux à vivre cette galère. « Il faut que les autorités étatiques pensent aux populations », se plaint une togolaise.