L’Afrique offre des opportunités d’investissement de 68 à 108 milliards de dollars par an. Tous les défis doivent être comme comme un verre à moitié plein.
Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a déclaré que les perspectives d’investissement abondent pour faire de l’Afrique la première région au monde en matière d’énergies renouvelables.
L’Afrique est le continent où les dépenses de consommation et des entreprises atteindront 5 600 milliards de dollars en seulement sept ans. Akinwumi Adesina a invité les parties prenantes à avoir confiance pour y investir davantage.
Selon lui, le secteur de l’énergie recèle des possibilités d’investissement de l’ordre de 30 milliards de dollars par an. Et on peut exploiter les vastes ressources de l’Afrique en gaz dans les énergies solaire, hydroélectrique, éolienne et géothermique.
Toutefois, le président de la Banque africaine de développement a reconnu que l’Afrique affiche un déficit massif en infrastructures – des ports aux chemins de fer, en passant par les routes, l’électricité et les technologies de l’information et de la communication, indispensables pour stimuler sa compétitivité sur les marchés internationaux.
Dans les infrastructures, l’Afrique se heurte à un déficit de financement oscillant entre 68 à 108 milliards de dollars par an, d’après la Banque africaine de développement.
Soulignons que quatre chefs d’État africains – le président de la République de Guinée Alpha Condé, le président du Sénégal Macky Sall, la présidente du Ghana Nana Dankwa Akufo-Addo et la présidente de l’Éthiopie Sahle-Work Zewde – ont fait le déplacement en Afrique du Sud pour participer à l’AIF.
Entre autres personnalités présentes figurent le vice-président du Nigeria, le Premier ministre rwandais Édouard Ngirente, le Premier ministre camerounais Philémon Yang, ainsi que des ministres représentant le Royaume du Maroc, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, le Niger et le Gabon.