La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) de Porto Novo au Bénin a rouvert lundi le procès du Pdg de l’ICC, Guy Akplogan
accusé d’une escroquerie de l’ordre de 155 milliards de Fcfa, le Président directeur général de ICC Services a comparu lundi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) de Porto Novo en compagnie d’une vingtaine de coaccusés.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) de Porto Novo au Bénin a rouvert le procès de celui qu’on nomme le « Bernard Madoff » Béninois, par ailleurs PDG de ICC Services (Investment consultancy and computering services).
A la barre en compagnie d’une vingtaine de prévenus et devant plusieurs victimes et témoins, le PDG de l’ICC Services a reconnu sous la pression de la CRIET que son entreprise opérait en toute illégalité et qu’elle n’avait pas d’agrément. Guy Akplogan est revenu sur ses relations avec la présidence de la République sous le régime de Thomas Boni Yayi.
D’où la présence de plusieurs anciens ministres de l’ex-président ainsi que de l’actuel, Patrice Talon. Rappelons que l’affaire ICC remonte en 2008 lorsqu’elle a éclaté à la suite de la publication d’un rapport du Fonds monétaire international.
L’institution de Betton Wood révélait à cette époque l’existence d’une soixantaine d’entreprises financières béninoises qui opéraient en toute illégalité au Bénin depuis 2006 et qui avait déjà escroqué plus de 150 milliards de Fcfa à leurs compatriotes.
Parmi celles qui ont le plus escroqué vient en tête l’ICC Services de Guy Akplogan. Le scandale a véritablement éclaté en 2010. Il implique également plusieurs hautes personnalités béninoises. C’est en faite la plus célèbre affaire d’escroquerie de l’histoire du Bénin
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