Après la libération de 200 militants du parti d’opposition Ciudadanos por la innovacion (CI) de Guinée Equatoriale, arrêtés le 21 avril à Bata et Malabo lors des manifestations contre la présidentielle du 24 avril2016, Gabriel Nse Obiang Obono, candidat de l’opposition, empêché de se présenter pour n’avoir pas vécu 5 années consécutives dans le pays, a annoncé que ses proches ainsi que certains de ses partisans seraient encore en détention.
Arrêtés le 21 avril dernier dans les villes de Bata et Malabo, lors des élections présidentielles, près de 200 militants du parti d’opposition Ciudadanos por la innovacion (CI) de Guinée Equatoriale ont été libérés. Gabriel Nse Obiang Obono, un des candidats à qui on avait interdit de se présenter à cette élection, déplore le fait que ses proches soient toujours détenus.
« Six membres de ma famille sont détenus à la prison Black Beach de Malabo sans procès, mes militants ont été torturés, ils ont subi des traitements cruels, on les a frappé les pieds à coups de marteau et les femmes ont été battues nues », a indiqué Gabriel Nse Obiang Obono, en présentant la situation post-électorale à laquelle il est confronté.
Le chef de l’Etat Teodoro Obiang Nguema réélu récemment à 93,7% de voix, totalise déjà 36 ans à la tête de la Guinée Equatoriale. Il est régulièrement pointé du doigt par les organisations de défense des droits de l’Homme pour de nombreuses actions qui entravent la liberté des populations. Il est notamment accusé de répression des opposants mais également des organisations indépendantes de la société civile et des médias, sans oublié son rôle présumé dans le développement de la corruption dans son pays.
Signalons que la résidence du leader de l’opposition, Gabriel Nse Obiang Obono, à Malabo, serait toujours assiégée par la police comme c’était déjà le cas le 22 avril 2016 avec la différence que les occupants sont cette fois-ci libres d’accès à leur gré.
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