Le gouvernement du Faso devrait adopter une charte des PME, d’ici la fin de l’année. Le profit est entamé depuis 2010 ; c’est une des fortes attentes du secteur privé.
Pour le gouvernement du Burkina, « la mise en place de règles et principes consensuels permettent aux PME de jouer pleinement leur rôle et à l’Etat de mieux les accompagner ». Ce qui passe par le renforcement de l’intermédiation bancaire et financière, le renforcement du potentiel des ressources financières mobilisables.
Parmi les gestes recommandés par des professionnels, figurent la constitution d’un fonds de garantie, et d’un fonds de mobilisation de crédit aux entreprises ; de nouvelles incitations fiscales et la création d’une caisse d’avance de démarrage des marchés publics. La plus grande innovation pourrait être la création d’une banque spécialement dédiée au financement des PME. Roch Marc Christian Kaboré en avait fait la promesse lors de la campagne électorale.
Hormis cela, le Président du Burkina envisage la création d’un organisme d’accompagnement à la création d’entreprises pour permettre aux porteurs de projets la mise en place d’un mécanisme pour l’accès au financement des PME.
Le constat est que, si les politiques tendent à encourager l’entrepreneuriat et divers soutiens à des PME avec un impact conséquent sur le nombre de création annuel, beaucoup d’entre elles ne survivent pas longtemps.
Il urge de créer un environnement favorable pour faire des pme/pmi un véritable levier d’une croissance économique accélérée et inclusive au Burkina Faso.
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