Les Nations Unies (ONU), l’Union africaine (UA), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union européenne (UE) et les États-Unis ont invité les acteurs politiques du Gabon à faire de l’élection présidentielle du 27 août 2016 «un moment exemplaire d’expression démocratique».
Dans une déclaration conjointe publiée vendredi et qui coïncide avec le début de campagne électorale, ils ont appelé les acteurs politiques à privilégier le dialogue et la négociation, et à s’abstenir «de toute incitation à la violence, à la haine ou à la stigmatisation de certaines communautés».
«Il est également essentiel que les normes nationales et internationales en matière des libertés fondamentales et des droits de l’homme soient respectées, notamment dans le domaine du maintien de l’ordre», écrivent-ils.
Au sujet de la présence des observateurs internationaux et locaux, les signataires du document expliquent qu’elle vise au renforcement de la transparence à toutes les étapes du processus électoral. Ils appellent par ailleurs les autorités gabonaises, garantes de la crédibilité de cette présidentielle, à assurer le respect de la liberté d’expression, d’association et de réunion. Ils demandent également un accès équitable aux médias à capitaux publics, les invitant aussi à garantir, en toutes circonstances, le droit à l’information de tous.
Les ambassades d’Allemagne, d’Espagne, des États-Unis, de France et d’Italie au Gabon, mais également le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, la représentante de l’UA pour la sous-région, l’OIF ainsi que la délégation de l’UE, souhaitent en outre «que cette consultation électorale marque une étape nouvelle dans la consolidation de la démocratie en République gabonaise».
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