« Jean Ping a pris un aller sans retour car nous n’aimons pas les traîtres ni les menteurs, ni les voleurs ! » C’est le sentiment de déception du président sortant Ali Bongo qui invite Jean Ping à respecter les Gabonais. Ali Bongo avertit son adversaire politique et lui promet une grande sanction au soir du 27 Août prochain. Car, Jean Ping n’aura pas la chance de terminer la partie, à cause d’un carton rouge qu’il recevra.
La politique doit incarner une vision, des idées, un projet de société et une stratégie de gouvernement partagé avec le peuple. Mais le philosophe américain Harry Frankfurt nous prévient et soutient que l’un des traits les plus caractéristiques de la culture contemporaine est l’omniprésence de la ‘’bullshit’’, du baratin, et que nous y avons sans doute tous une part de responsabilité – à différents degrés, bien entendu.
Les politiciens, menteurs et hypocrites qui ne cherchent qu’à maintenir leurs privilèges et qui sont totalement soumis à « la grande bourgeoisie » ne sont qu’un rouage de cette dangereuse machine néoconservatrice qui vise d’un coté à vendre l’image d’un peuple. C’est du moins l’avis du président sortant Gabonais, Ali Bongo Ondimba qui donne une leçon de morale à Jean Ping qui, d’après lui, devient un homme dangereux pour le peuple du Gabon.
« Nous n’aimons pas les traites, ni les menteurs », a fait savoir Ali Bongo Ondimba qui décrit le comportement de son adversaire politique. Pour Ali Bongo, Jean Ping ne terminera pas la compétition, parce qu’il prendra un carton rouge au soir du 27 Août 2016. Un carton qui est synonyme de suspension. Du coup, Ali Bongo compte sur le soutien des femmes. Il en a appelé à la grande mobilisation de toutes les énergies pour la construction d’un Gabon en paix, fort, riche et prospère. Ali Bongo a besoin de l’implication totale de la femme qui, selon lui, est le pilier du Gabon. Il a fait savoir que « sans les femmes, il n’y aura pas d’émergence ».
La construction de l’émergence économique devient l’une des ambitions majeures des pays africains en ce début de millénaire. C’est le signe que nos pays prennent de plus en plus conscience que notre développement ne peut plus être le fruit d’une décision extérieure à nous même, mais d’abord et nécessairement, le résultat de choix librement définis. Ali Bongo Ondimba a soutenu haut et fort « que des efforts plus importants seront faits en termes d’investissement dans l’éducation et la formation des femmes car « ce sont les femmes gabonaises qui vont mettre le pays dans le droit chemin. Elles ne trichent pas ».
Il invite les femmes gabonaises à ne pas changer de direction et d’éviter les politiciens qui ne viennent en elles qu’en période d’élections. « Retourner au temps des privilèges où les politiciens ne venaient vous voir que pendant les élections et vous oubliaient après. »
C’est pourquoi, parler du rôle crucial de la femme dans la construction de l’émergence des pays d’Afrique, paraît être autant un constat d’évidence qu’une ambition légitime, pour le président sortant du Gabon Ali Bongo Ondimba. Un constat d’évidence parce que les grandes luttes de libération et d’indépendance ont été menées par des femmes dont on n’a que trop peu souvent parlé. Ce sont elles qui ont accompagné ces hommes. Ali Bongo Ondimba a compris cela.
Aux populations de la province de la Nyanga où il s’est rendu dimanche, le candidat Ali Bongo Ondimba a reconnu que tout n’avait pas été parfait. Quand bien même, il promet de ratisser large dans le futur, parce qu’il mise sur l’accélération du développement qui passera par l’égalité des chances ».
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