Les terroristes ont-ils envahi, Conakry, la capitale guinéenne ? En tout cas, lundi, une femme suspectée appartenant à un groupe terroriste a été interpellée aux abords du palais présidentiel.
La femme dont l’identité n’a pas été révélée par les agents de la police qui l’ont arrêtée, portait une burqa noire et détenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Les innocents guinéens sont en danger. J’ai un message pour la Guinée ». Les faits se sont déroulés aux environs de 13h GMT à quelques mètres du Palais présidentiel guinéen.
Selon certaines indiscrétions, les commentaires vont bon train dans la capitale guinéenne. Car, les populations guinéennes veulent savoir réellement l’objectif de la dame. Voulait-elle entrer au palais présidentiel guinéen ou visait-elle uniquement le président Alpha Condé ? La question taraude l’esprit de tout le peuple guinéen.
Quoi qu’il soit, les agents de la Direction centrale de la police judiciaire, ont pris la chose en main pour interroger la dame. Il faut signaler aussi qu’en plus de la pancarte, la femme détenait un sac dont on ignore le contenu.
En tout cas, le terrorisme est l’emploi de la terreur à des fins politiques. Si historiquement le terme désigne le régime politique sous la Terreur pendant la Révolution française, son usage se transforme au cours du XIXe siècle pour désigner la violence politique.
Comme le remarque Jean-François Gayraud, il y eut d’abord une expérience concrète avant qu’apparaisse le terme. Selon ses mots, il s’agit « d’une vaste machine politique » qui a organisé des assassinats et des exécutions, soutenue par le pouvoir judiciaire puisque le pouvoir politique avait voté des lois d’exception.
En conséquence, le terrorisme d’État reste difficile à identifier puisqu’il relève du secret et que la difficulté tient à mettre en relation de façon formelle la perpétration des actes relevant du terrorisme et l’État qui en est le commanditaire.
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