Bertrand Zibi Abeghe avait déjà annoncé la couleur. Arrivé à l’aéroport de Libreville, il avait déclaré qu’il organiserait ses milices. Et que celles-ci passeraient à l’action si son candidat Jean PING ne gagnait pas cette élection.
Chose promise, chose due. Voilà que Ali Bongo est déclaré vainqueur de cette élection par la CENAP. Et Zibi enflamme les quartiers de Libreville à l’aide de milices. Objectif numéro 1: affamer les populations en prenant d’assaut les supermarchés et commerces des étrangers dans tout le Gabon. Bertrand Zibi, ancien député du P.D.G, s’est rallié à Jean PING. Il a pourtant plus le profil d’un chef de guerre.
Et pour cause, Bertrand Zibi Abeghe est à l’origine de la mort par balle de deux membres des forces de l’ordre. Ils sont morts en faisant leur travail. Ce sont des héros, pour avoir défendu la démocratie et la nation gabonaise. L’un d’entre eux cherchait à démanteler un barrage lorsqu’il a reçu une balle dans la tête.
Déjà hier, Bertrand Zibi envoyait ses miliciens à Ntoum afin de couper l’eau et l’électricité aux Librevillois. Si ce n’était la vigilance des forces de sécurité et de défense, nous serions tous aujourd’hui dans le noir. C’est un véritable terrorisme organisé auquel s’adonnent ses miliciens. Harcèlement des forces de l’ordre, barrage de route, et incendies.
On note une méthodologie digne d’une armée pour réaliser toutes ces actions. Dans trois villes, les « émeutes populaires » ont eu lieu en même temps. Comme si elles étaient synchronisées par un général. Ils ont cassé les commerces des étrangers et pillé les supermarchés. On déplore cependant aucune revendication politique, ni même banderole. Révolution populaire ou pillage organisé?
Ainsi, les armes saisies au Q.G de Jean PING démontrent la détermination du candidat malheureux à aller jusqu’au bout. Grenades offensives, Kalachnikov, et 9mm. Comment un tel arsenal a-t-il pu rentrer au Gabon? Jean PING qui traitait ses opposants de cafards à exterminer, ne fait qu’appliquer le plan qu’il avait si bien préparé: mettre le Gabon à feu et à sang.
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