Les violents combats qui s’y déroulent depuis dimanche dernier pourraient être déterminants pour la libération de la ville de Syrte, qui vit naître le colonel Mouammar Kadafi.
D’intenses combats contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) se déroulent à Syrte depuis dimanche 18 septembre dernier. Deux semaines d’accalmie ont été nécessaires avant de voir les forces du gouvernement libyen d’union nationale repartir aux combats pour reprendre cette ville aux mains des djihadistes.
D’après un communiqué publié par le centre de presse des forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA), les troupes du gouvernement ont visé à l’aide de l’artillerie lourde les sites où se cachent les combattants de Daech (acronyme arabe de l’EI).
Bien qu’annoncée comme imminente, l’échéance de la reprise de l’ex-bastion de l’EI en Libye est retardée. La détermination farouche des derniers djihadistes rend impossible la conquête totale de la ville. Ils sont désormais acculés dans une petite zone de la ville portuaire située à 450 km à l’est de Tripoli, précise-t-on dans le communiqué.
Deux voitures piégées dans le quartier N.3 ont été détruites avant que les forces gouvernementales se retrouvent en première ligne de front », précise-t-on dans le texte.
Selon Reda Issa, porte-parole de l’opération militaire lancée le 12 mai par le GNA, « Deux kamikazes qui se trouvaient à bord des véhicules ont tenté, sans succès, d’atteindre nos forces (…) mais ont été stoppés lorsque nos troupes les ont fait exploser ».
Ajoutant que : « Nos forces sont engagées dans des combats violents contre des combattants de Daech » et « il y a une avancée sur le terrain ».
Toujours à en croire le même communiqué, dans la soirée, les forces pro-GNA ont indiqué avoir repris le contrôle de plusieurs bâtiments dont un hôpital de campagne en plus d’une école qui avait été transformée par les djihadistes en atelier où étaient assemblées les voitures piégées.
L’on compterait trois combattants des forces progouvernementales tués dans les affrontements de dimanche indique une source proche des responsables sanitaires.
A la demande du GNA, des militaires italiens seraient attendus en Libye pour, dit-on, gérer et protéger un hôpital de campagne à Misrata, une ville située à mi-chemin entre Syrte et Tripoli.
Un total de 300 militaires dont 100 médecins et infirmiers et 200 parachutistes ont attendu pour cette mission de sécurisation de l’hôpital.
Notons qu’à ce stade, 450 morts et quelque 2.500 blessés parmi les forces du GNA ont été enregistrés depuis le début de l’opération pour la reprise de Syrte.
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