Les Cap-Verdiens étaient aux urnes, dimanche. C’est pour élire un président de la République. Le président sortant, Jorge Carlos Fonseca, donné grand favori, a été réélu dès le premier tour avec plus de 70 % des voix. Agé de 66 ans, il est le candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral). Le scrutin était marqué par une abstention de plus de 60 %.
On a voté dimanche au Cap-Vert. Depuis quelque temps, ce pays traverse des difficultés économiques, mais sur le plan politique, il donne l’exemple. En dehors des pays comme le Sénégal et le Ghana, le Cap-Vert est cité en référence, en matière de démocratie. A titre illustratif, l’élection de ce dimanche s’est déroulée, dans le calme et sans aucune animosité.
Au Sénégal comme dans d’autres pays, les Cap-Verdiens ont voté dans le calme. A la maison de la culture Douta Seck, quatre cent personnes ont voté, dimanche, à Dakar, dans une affluence faible. Jorge Carlos Fonseca qui est parti largement favori de cette élection cap-verdienne, a été réélu. Il entend « faire face aux défis de la croissance économique, de la réduction du chômage et de l’insécurité ».
Le président sortant, Jorge Carlos Fonseca qui s’est dit convaincu de remporter la présidentielle, était face à deux indépendants. Il s’agit de Albertino Graça, un recteur d’université qui s’est présenté pour la première fois, 57 ans et crédité de 23% des voix, et Joaquim Montero, 76 ans, crédité de 3% des voix. Ces résultats provisoires partiels ont été publiés sur un site du gouvernement cap-verdien.
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