Le Burundi décide de quitter la CPI

Pierre NkurunzizaPierre Nkurunziza
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Le Burundi a décidé de quitter la Cour Pénale Internationale (CPI). L’annonce a été faite à la radio nationale par le vice-président burundais, Gaston Sindimwo.

Gaston Sindimwo assure que le Burundi est prêt à subir toutes les conséquences qui découleront de son retrait de la Cour Pénale Internationale (CPI).

Interrogé par la BBC, Abdoulaye Tine, Professeur de droit international et Avocat à la CPI, souligne que « même si cette décision est souveraine, le Burundi a obligation de coopérer avec la Cour Pénale Internationale ».

Toujours selon Abdoulaye Tine, « en dépit du fait que l’article 127 du statut de Rome donne la possibilité à tout état membre de quitter l’organisation, la décision du gouvernement burundais d’annoncer son retrait de la CPI ne suspend pas les enquêtes en cours et ne lui donne pas un permis de tuer ou de commettre des violations de droits de l’homme ».

En janvier dernier, certains pays africains sur une proposition du Kenya soutenue par le tchadien, Idriss Deby Itno, alors président en exercice de l’Union Africaine (UA), avaient fait part lors du sommet de l’UA de leur intention de quitter la CPI.

Ces pays estiment que la CPI ne cible que les dirigeants africains.

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Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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