La Cour pénale internationale (CPI) continue de défrayer la chronique en Afrique. En tout cas, Omar El Béchir vient de lancer un cri de détresse. Il invite les autres Etats africains à quitter la CPI.
Pourquoi, la Cour pénale internationale sème la zizanie, en Afrique. Depuis quelques jours, certains pays africains sont très remontés contre cette cour. Ils reprochent à cette cour pénale internationale de ne viser uniquement que les africains.
Au moment où l’Afrique du Sud et le Burundi ont décidé de quitter la CPI, le président soudanais, Omar el-Béchir, est monté au créneau. En conséquence, il appelle tous les autres Etats africains membres de la cour à se retirer immédiatement.
Pour le président soudanais, « la CPI est un nouvel outil colonial qui cible uniquement les dirigeants africains ». Pour l’exhortation adressée à l’Afrique du Sud et au Burundi, Sidiki Kaba, le président de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la CPI, a jugé dans un communiqué publié par l’AFP que quoique la décision de retrait d’un Etat soit un acte souverain, il regrette le choix opéré par les deux pays africains et les prie de reconsidérer leurs décisions.
Le ministre sénégalais se doute de la décision que les deux pays africains ont adoptée. Il veut parler de l’Afrique du Sud et du Burundi. « Leur décision ne serve de précédent pour d’autres Etats africains à quitter la CPI », dit-il.
« J’appelle les dirigeants africains et les peuples d’Afrique qui sont encore membres de la CPI à prendre ensemble une mesure collective pour se retirer de la CPI », indique le communiqué, en provenance de la présidence soudanaise.
Pour Omar El-Béchir, le mouvement de retrait collectif sera la mise en œuvre de la décision prise récemment lors du sommet de l’Union Africaine à Kigali (Rwanda).