L’Etat congolais en cessation de paiement?

congo detteBrazzaville, la capitale du Congo
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Frappé de plein fouet par la crise économique mondiale, et la baisse de ses recettes pétrolières, le Congo Brazza a de plus en plus de mal à régler ses factures, et ses dettes. Le Club de Paris est d’ailleurs très préoccupé par la situation actuelle du pays. En 2014, le Club avait pourtant déjà procédé a un allègement de dette de 981 millions de dollars (soit 10% de la dette congolaise).

Le service de la dette congolaise ne sait plus où donner de la tête. Et les entreprises doivent patienter de plus en plus longtemps avant d’être payées. Même la compagnie nationale congolaise, lancée en grande pompe en septembre 2011, a stoppé toutes ses activités en octobre 2016 pour défaut de paiement de ses cotisations auprès de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Le taux de croissance du Congo a chuté à 1,7%, et le budget de l’Etat doit baisser de 27% en 2017 à 1 680 milliards de francs CFA.

Mais pour le Club de Paris, le problème est plus grave. Des emprunts auraient été contractés sans être déclarés. Ce qui fausse le taux d’endettement du pays qui est de plus de 67% du PIB officiellement (l’un des plus fort d’Afrique).

Le Club de Paris est un groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés. Les créanciers du Club de Paris  leur accordent un allègement de dette pour les aider à rétablir leur situation financière. Cet allègement de dette peut être obtenu par un rééchelonnement ou, en cas de traitements concessionnels, une réduction des obligations du service de dettes pendant une période définie (traitements de flux) ou une date fixée (traitements de stock).

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Prosper Akouegnon
Prosper possède 15 ans d'expérience dans le journalisme. Il a précedemment travaillé pour le journal le Républicain et Le Scorpion Akéklé à Lomé. Devant la montée en force de la presse en ligne et la chute des presses traditionnelles, il décide de monter le site d'information en ligne AfricTelegraph en 2015 et s'installe au Gabon.

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