L’actualité cette semaine au Sénégal a été marquée par un prétendu grand bond qui placerait le ministère de l’Economie et des Finances de ce pays de l’Afrique de l’Ouest parmi les meilleurs dans leur domaine.
Ce département névralgique sénégalais serait classé deuxième à l’échelle continentale. Une euphorie qui pourrait bien prendre une douche froide. Car, la grande institution financière internationale qu’est la Banque mondiale est d’avis que le Sénégal est en régression financière. C’est du fait de ses mauvais résultats ; comparés aux chiffres des années précédentes.
Une précision qui ne manquera pas certainement d’apaiser le débat au pays de la « Teranga ». Au Sénégal, l’opposition entend même décrier la gestion du Président Macky Sall jusqu’à l’Hexagone.
Ce qui pourrait être le cas dans la capitale française. Le successeur de Me Abdoulaye Wade y effectue présentement une visite d’Etat de quatre jours, qui s’achève ce mercredi.
Toutefois, il est bon à signaler qu’un problème se trouve au niveau de la production agricole. Selon notre enquête, les estimations sur la production céréalière indiquent une baisse de 12 % par rapport à 2012. Et de 17 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
«La production arachidière a connu une légère hausse (plus 2
%). Mais elle est restée en deçà de la moyenne des cinq dernières années», note le rapport. La réduction des terres cultivées, le recours insuffisant aux semences certifiées et l’irrégularité des précipitations ont beaucoup influencé. Ils ont été les principales causes de ces déficits agricoles.
Quant à la pêche, secteur vital pour le pays, elle a continué de subir les effets de la surpêche. Et elle n’a quasiment pas enregistré de croissance (plus 1 %).
En conséquence, le Sénégal doit faire des efforts considérables dans ce sens, surtout pour le secteur agricole. Le hic demeure toujours, sans aucune solution convenable. Il urge d’apprendre du passé pour un meilleur avenir.
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