Des ressortissants Burkinabés ont marché ce mardi à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué. Pour cause, un de leurs compatriotes est mort à la suite d’un mauvais traitements de la police judiciaire (PJ).
Après le décès d’un de leurs compatriotes qui auraient subi un mauvais traitement de la part de policiers, les Burkinabés sont montés au créneau. Ils ont exprimé leur colère ce mardi 7 mars 2017 à Franceville à travers une marche pacifique. Ils ont, à l’occasion, dénoncé la bavure policière.
Retenu à la police judiciaire, le Burkirnabé aurait été torturé par des agents. Conduit à l’hôpital, il sera mort des suites de blessures. Voilà pourquoi la communauté burkinabè de Franceville s’est levée ce matin pour demander que justice soit faite.
Face à ces accusations, les responsables de la police n’ont pas encore réagi. Mais, une chose est sûre qu’une enquête sera diligentée pour établir les responsabilités des uns et des autres. On pourra aussi connaitre les tenants et les aboutissants de cette affaire qui risque de prendre une autre allure.
C’est vrai qu’il est de leur droit de manifester pour exprimer leur mécontentement. C’est la démocratie. Mais pour éviter des débordements, il serait souhaitable de contacter les autorités consulaires pour prendre en charge le dossier. La communauté peut également contacter un avocat qui saisira le tribunal pour que justice soit faite. Et il reviendra à la police de s’expliquer sur cette mort suite à des blessures.
Pour des abus de la police la justice gabonaise ne blague pas. Deux policiers sont en prison à Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié, depuis le 10 février 2017. Ils sont accusés de concussion et attentat à la pudeur sur deux infirmières. Une est de nationalité américaine et l’autre suisse.
Un Burkinabe ; des Burkinabe = invariable ; sans S.