Comme au Gabon voisin en 2009, Ali Bongo Ondimba ne savait pas que les amis de son défunt père devaient discuter le fauteuil présidentiel de la manière la plus belliqueuse jusqu’à remettre en cause ses origines gabonaises. Comment sera la transition politique au Cameroun après Paul Biya ?
La peur, la résignation, la flagornerie, l’esprit de trahison, le narcissisme ont forcement inculqué aux collaborateurs du chef de l’Etat Camerounais le patriotisme, la bravoure, le dynamisme, la discipline, le respect, la transparence, la soumission aveugle et un militantisme hypocrite au sein du RDPC.
Pour le moment, alors que le président Paul Biya préside encore au destin du Cameroun nul ne peut lever son petit doigt parmi ses collaborateurs pour dénoncer ses égarements républicains. Chacun brille par une indifférence vis-à-vis du fauteuil présidentiel de peur d’être foudroyer dans la machine politique camerounaise interdisant toute idée allant dans le sens de succéder au chef de l’Etat.
Alors, face à ce que nous pouvons appeler fatalité politique liée à une brusque disparition d’un président de la République comme ce fut le cas du Gabon. Quelle sera l’attitude des actuels ministres et directeurs généraux des boites de prestiges ? Les caciques du RDPC fort de leur militantisme pourront-ils tomber d’accord pour une candidature unique en souvenir du président national ? Autant de questions que le commun des mortels se projette devant un Cameroun à la croisée des chemins et un chef de l’Etat qui prend de l’âge.
Et la Bible dans le livre des Psaumes de dire « les jours de nos années s’élèvent à 70 ans et pour plus robustes 80 ans. Mais l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misères, apprends nous à bien compter nos jours afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Cet extrait biblique tiré du Psalmiste reste une dialectique selon laquelle un homme de plus de 80 ans est désormais appelé à disparaître d’un moment à l’autre quelques soient les conditions de vie meilleures qu’on peut lui soumettre.
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