« Alors madame la ministre, vos efforts en faveur de la société burkinabè en passant par la femme seront vains si à cette occasion vous n’agissez pas » a dit Célestin Badolo.
« En votre autorité nous voulons toucher toutes les associations de promotion de la femme, c’est maintenant ou jamais. Il faut mettre les textes en application, il faut porter plainte, il faut poursuivre devant l’autorité compétente ceux qui pense pouvoir impunément fouler aux pieds les règles de la République » explique t-il dans sa lettre.
Selon lui, il faut le faire car pour rien au monde on ne saurait s’adonner à de telles pratiques à ce siècle où toutes les lèvres sont marquées du sceau de la protection de la femme.
Il fait rappeler dans sa lettre : « En Afrique, les droits de l’homme sont abondamment proclamés, insuffisamment protégés et constamment violés », écrivait le Professeur René Digni Segui en 2001.
Quinze (15) ans après, cette assertion semble toujours vraie. « Nos politiques en faveur de la femme ne sont que vanité si la cause de la femme reste juste un argument pour mobiliser des ressources financières et que sur le terrain, elles sont laissées à elles-mêmes alors que tous les moyens existent pour les protéger ».
Accusée de vol d’enfant, une femme a été récemment lynchée et mise à nue dans les rues de Ouagadougou. Ni était l’intervention musclée de la gendarmerie nationale, cette femme serait peut être décédée.