Bourgi le matin ! Bourgi à midi ! Bourgi le soir ! Ça commence à bien faire et il y en a marre ! Fini la France-Afrique et les Africains se sont juré de faire tomber les derniers vestiges de ce vaste empire de prédation. Tant pis aux nostalgiques !
Qui est cet homme qui se croit tout permis au point de passer son temps à piétiner la dignité de tout un pays, le Gabon, à longueur des journées sans s’en préoccuper outre mesure ?
Que vaut exactement ce sulfureux avocat français d’origine libanaise et au nom de quoi se permet-il de continuer à s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays souverain comme le Gabon ? Quel crédit les gens doivent-ils continuer à accorder à un type pour qui seuls ses intérêts comptent et chez qui la vénalité est la base et le leitmotiv de toute relation ? Est-on en droit de s’interroger.
Pas plus tard que trois mois, on l’a vu défrayer la chronique et son nom a été mêlé au scandale d’abus de biens sociaux dans l’affaire de costumes qu’il a offerts à François Fillon- qui pourtant le considérait comme son ami et un soutien personnel- mais qui en retour lui a valu non seulement son éviction à l’élection présidentielle française mais aussi une mise en examen.
Tiens le pour dit, le Gabon est un pays des Bantu dont la culture repose sur la fidélité et le sens de l’honneur qui n’a pas besoin de girouette de ton genre susceptible de faire volte-face pour des miettes de pain. Les Africains parlent à Bourgi.
Hier, l’on t’a vu à côté de son père que tu appelais « papa » et dont tu transportais nuitamment les malles d’argent au profit de tes maitres, Foccart en tête, qui ont eu à tisser la toile de cette honteuse entreprise de prédation de nos richesses. Comme tu aurais voulu que ce système de vols massifs de nos richesses se poursuivent ad vitam aeternam au prix de vos habituels chantages, mal t’en a pris toi et tes compères!
Aujourd’hui à découvert, tu t’appliques avec la dernière énergie pour brûler la maison qui t’a donné le gîte et le couvert. Ah ! Omar Bongo doit se retourner dans sa tombe !
Tu as dit justice ! De quelle justice prétends-tu parler ? Tu es très mal placé pour donner une leçon en la matière aux Africains. Si tant est qu’il est vrai que tu servais la justice, c’est sur Bourgi l’avocat sulfureux que tu aurais orienté tes premières enquêtes en qualité de ton rôle de convoyeur de fonds en provenance du Sénégal, République du Congo, Centrafrique, Gabon et autres pays de l’empire colonial français.
Si tu veux continuer à accumuler des trophées avec l’aide du club de Zimbabwe, il faut que tu cherches d’autres terres d’expérimentation hors de l’Afrique et hors du Gabon.
Les Gabonais en ont marre de se faire prendre comme des torchons où Bourgi et d’autres colonialistes primaires peuvent se sentir libres d’essuyer leurs pieds tout en crachant leur venin sur leurs dirigeants.
Comme tu en es devenu coutumier depuis le feuilleton de la présidentielle du 27 août 2016, tu nargues les membres de la famille présidentielle, tu n’hésites pas à faire insulte à tout le peuple gabonais et l’ensemble de ses dirigeants que tu traines dans la boue par toutes sortes d’artifices en faisant diligenter par ci par là sous le couvert de telle ou telle autre institution judiciaire basée dans l’Hexagone ou ailleurs une série d’enquêtes.
Derrière toi, tu ne laisses que l’image d’un sulfureux avocat sans foi ni loi prêt à tout pour t’en faire plein les poches.
Tu aspirais à devenir président du Gabon via ton thuriféraire et vassal Jean Ping. Mais les Gabonais en ont décidé autrement.
Si les factures de ton plan de déstabilisation du Gabon- qui a fait flop- n’ont pas pu être payées, réclame ta part à qui de droit. Alors, mouf !