Suite aux réclamations des avocats de l’Etat après la sortie de Me Abdoulaye Wade, le bâtonnier est dans son rôle de faire examiner celles-ci par le conseil de l’ordre. C’est pourquoi, ceux qui annoncent déjà que Me WADE est traduit devant le Conseil de discipline pour ses déclarations sont complètement passés à coté.
Effectivement, il parle d’escroquerie en ce qui concerne ces avocats de l’Etat qui demandent des honoraires. Alors qu’ils n’ont pas permis de recouvrer les montants promis et annoncés avec beaucoup de fanfaronnade. On peut lire dans le communiqué que nous avons reçu.
Les libéraux rappellent aussi que dans ce dossier, les véhicules et les maisons de Me WADE ont été illégalement saisis. Et, son nom vilipendé un partout à travers le monde pour du toc. « Dans ces conditions, personne ne peut lui demander de faire passer au compte de pertes et profits cette mascarade judiciaire organisée avec la complicité d’avocats » ont-ils renseigné.
« Par cette sortie, l’attention de l’opinion nationale et internationale est attirée sur des situations de non droit survenues au Sénégal avec la CREI, une cour d’exception. Nous considérons également qu’un avocat, en tant qu’acteur parmi ceux de la justice ne devrait cautionner ces situations. Et pire, aider à la mise en œuvre. Ainsi, nous ne devons plus nous limiter innocemment aux seuls effets médiatiques de la déclaration. Nous devons plutôt, analyser profondément les causes dans les différentes étapes de cette parodie de justice. Pour ensuite comprendre le vrai sens de cette alerte… » ont soutenu les libéraux.
Ils exigent au moins demander des comptes à ce pool de protestataires qui s’était constitué partie civile de façon illégale. Tout en promettant à l’Etat de recouvrer les 694 milliards annoncés dans cette partie de science fiction judiciaire. Dont les effets spéciaux ont déjà frôlé une vile déliquescence.
S’agissant des montants versés à l’Etat par DPWord, malgré la grande publicité, ils ne constituent que des sommes relatives, entre autre, au ticket d’entrée de cette boite. Mais, il ne s’agit point de recouvrement de fonds illicitement détenus. Et dans un autre registre, les divers biens saisis n’appartiennent pas à Karim WADE mais à d’autres braves sénégalais victimes des dégâts collatéraux d’une opération de règlement de compte.
Des concitoyens qui continuent d’ailleurs, de réclamer justice pour que leurs biens arbitrairement arrachés leurs soient restitués.