L’héritage Bongo est composé de deux faces, à savoir : Une face sombre et une face reluisante. C’est cette analyse que le président du parti Ensemble pour la République a livré dans une déclaration dont nous détenons copie.
Dieudonné Minlama Mintogo ne s’inscrit pas dans le débat partisan qui oppose les défenseurs et les pourfendeurs du régime Bongo au sujet du cinquantième anniversaire de l’accession d’Omar Bongo Ondimba à la magistrature suprême. Il dit avoir retenu comme héritage dans cette administration de 50 ans de la famille Bongo Ondimba deux choses. Premièrement la face sombre qui est marquée au rouge par l’impunité.
C’est cette impunité, dit-il, qui est responsable de tous les maux qui ont plombé ce pays dans la pauvreté et le non-développement à savoir : l’enrichissement illicite, le non-respect des lois et règlements, les passe-droits, le favoritisme clanique, l’affairisme, la paresse, les détournements de biens publics, la corruption, les biens mal acquis, les crimes rituels, les crimes économiques, les fraudes et falsifications de tout genre, la politisation outrancière, le sectarisme et l’injustice !
En second lieu, le président du parti Ensemble pour la République souligne le fait que la face reluisante comprend : l’unité nationale, la stabilité politique, la culture de la paix et du dialogue. C’est cette face reluisante qui a renforcé les liens entre les différentes composantes de la société et fait du Gabon une terre d’accueil pour des centaines de milliers d’étrangers.
Face à ce double héritage, il invite les générations actuelles et futures d’abord à rompre avec la face sombre en s’autorisant un droit d’inventaire en toute convivialité afin d’éviter de retomber dans les travers du passé. Pour lui, ce droit d’inventaire permettra de solder le lourd passif qui continue à retarder la concrétisation des réformes.
Dieudonné Minlama Mintogo demande également à ses compatriotes de consolider les aspects positifs de cet héritage; car ce n’est qu’à ce prix que le Gabon sera, non seulement un pays émergent, mais aussi un havre de paix où chaque Gabonais et chaque Gabonaise pourra trouver son compte.