«Étude sur la perception de la corruption au Sénégal». C’est l’intitulé du rapport qui a été publié hier, et soumis à la presse. Dans le contenu, on fait constater des corrompus et on cite la police, la gendarmerie, la santé et le secteur de l’éducation.
Est-ce un document reconnu par tous ? La question vaut son pesant d’or. Mais, une chose est certaine que les avis sont partagés et chacun y va de son commentaire. En tout cas, la corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. C’est ce que disent les juristes.
Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice (groupe, mafieux, entreprise, club ect…). Il s’agit d’une pratique qui peut être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique), mais dont le propre est justement d’agir de manière à ce qu’il soit impossible de la déceler ou de la dénoncer.
Le document de l’OFNAC, dont la presse a reçu hier, est ficelé en collaboration avec le PNUD. Il renseigne que la police, la gendarmerie, la santé et l’éducation sont les plus touchés. Le document mentionne un échantillon de 2336 individus qui ont été interrogés et repartis en 7 catégories (Grand public, Administration publique, Secteur privé, Justice, Assemblée nationale, Médias, Société civile et Partenaires techniques et financiers).
Pour la présidente de l’OFNCA, « ce document nous sert d’outil de base pour mieux jouer notre rôle de vigile ».